Dieu nous fait l’immense honneur de nous inviter à partager Sa vie dans l’éternité, mais nous ne pouvons pas comparaître devant Lui sans nous y préparer (si ce que je dis n’est pas clair, qu’il suffise de songer à la façon dont nous nous préparons pour aller dîner avec des personnes plus importantes que nous : on ne va pas dîner en jeanbaskets à l’Elysée!).
Il faut donc se préparer, ce qui signifie, dans ce cas précis, purifier notre âme. Cela peut se faire de deux façons.
La première (et la meilleure) consiste à profiter de notre vie terrestre pour préparer notre vie éternelle : nous pouvons prier, faire pénitence, vivre une vie sacramentelle aussi riche que possible, accomplir notre devoir d’état, etc. Ainsi, à notre mort, serons-nous prêts à la rencontre avec Dieu. C’est ainsi que font les saints.
L’autre possibilité est offerte par la miséricorde divine à ceux qui ont musardé en chemin et qui n’ont pas mis à profit leur vie terrestre pour préparer leur salut. Cette possibilité s’appelle le Purgatoire, où les âmes des défunts se préparent au face à face avec Dieu. Le problème, c’est que les âmes du Purgatoire ne peuvent plus obtenir aucun mérite puisque leur vie terrestre est achevée. C’est donc à la prière des saints du Ciel ou à la nôtre qu’elles doivent de progresser dans cette purification. Plus nous prions pour les âmes du Purgatoire et plus elles vont vite au Ciel (pardon pour ce langage terre à terre : naturellement, le temps du Purgatoire n’est pas notre temps à nous et la notion de vitesse n’a pas grand sens pour les âmes de nos défunts !).
Alors profitons de ce 2 novembre pour prier pour nos défunts (dont Dieu seul sait s’ils sont au Paradis ou non). Si ces prières sont inutiles pour nos proches parce qu’ils sont déjà dans la vision béatifique, pas d’inquiétude : ces prières serviront toujours à quelqu’un !
J’ajoute que nous sommes invités à prier pour les défunts (et, surtout, à offrir des messes pour eux) aussi les autres jours de l’année.
Extrait de : reponses-catholiques.fr