Dans notre monde d’aujourd’hui, nous faisons bien la distinction entre la religion et toutes les autres choses. L’apprentissage de la foi et de la religion chrétienne est en quelque sorte négligé comme si cela n’était pas du tout important ou significatif pour les gens d’aujourd’hui. « Que pourrait-elle m’apporter, la foi ? » est une question très courante dans notre société.
En répondant à cette question la liturgie de la Parole de Dieu de ce 24e dimanche nous offre un autre regard sur la foi. Elle nous demande de planter la vie dans la bonne terre de la foi et à intégrer la foi dans la vie. La vie nous présente de temps en temps des défis et des difficultés ; tandis que la confiance en Dieu nous aide à les surmonter dans la paix et l’optimisme. Cela est bien l’attitude de Jésus face à sa passion et à sa mort grâce à sa Foi en Dieu, c’est-à-dire sa confiance, son amour et son abandon dans la main du Père.
Le chemin qui mène vers cela n’est pas facile. Au début, les apôtres n’étaient pas des saints et des martyrs. Ils ont appris au fil du temps à croire et à discerner ce qui est le plus important et le plus nécessaire. « Pour vous, qui suis-je ? » demande Jésus à ses apôtres et à nous aujourd’hui. Pouvoir répondre à cette question nous aidera à avoir l’espérance et la conviction pour vivre en suivant Jésus. Les apôtres et les saints ont découvert la réponse. Et nous ?
Apprendre à croire en Dieu est nécessaire. La foi, la connaissance de Dieu dans la vie nous soutiennent et nous donnent espérance contre les arnaques du temps présent. Il est également important d’incarner cette foi au quotidien car la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte. Que le Seigneur augmente en nous la foi et que cette foi nous aide à devenir des reflets de Dieu dans notre monde.
Père Thomas