Aujourd’hui, ce chant, lors de la messe de Noël, sera chanté dans beaucoup de nos églises francophones. Et devant l’étonnement de la crèche, Dieu laisse chacun de nous contempler l’Enfant Jésus, son image dans la prière, dans le regard et dans le silence en prenant soin de notre cœur pour mieux prendre soin les uns des autres.
Qui sait si on l’a remarqué ? Le signe de la crèche n’est pas le signe de la puissance qui tremble ou qui fait peur, il n’y a pas de trône mais il y a le signe de la simplicité, de la tendresse, et de la confiance. Il y a la présence d’une mère et d’un père qui nous parle, le regard d’un enfant qui libère en nous notre extraordinaire capacité à aimer, et, à l’approche de l’Épiphanie, les trois rois mages nous enseignent que l’on peut partir de très loin pour atteindre le Christ. Il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toutes les créatures de Dieu.
Je souhaite que chacun soit ému par l’humilité et la joie de cet Enfant-Dieu. Une joie qui n’est pas éphémère mais qui demeure malgré les épreuves, les nuits, les peurs et les doutes. Que Dieu protège notre famille, bénisse notre fraternité et les petits cadeaux que nous avons offerts et reçus en imitant son amour.
Par avance Joyeux Noël à tous.
P. Jeff cs.