“Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.” (Matthieu 5 ; 5)
Jésus nous présente la douceur comme un chemin vers la plénitude et vers la sainteté. Le message de Jésus renverse une fois de plus les apparences : si le monde semble appartenir aux puissants, c’est bien aux doux que la terre sera donnée !
La douceur est tout sauf un chemin de facilité, tout sauf une renonciation, tout sauf une résignation. Elle est une grande et belle vertu qu’il nous faut cultiver chaque jour.
Et comment peut-on la cultiver ?
- En la faisant pousser à l’ombre de la patience et de l’humilité. Comme de nombreux saints nous l’ont montré, ces trois vertus se nourrissent les unes des autres. A l’exemple de saint François d’Assise – qui demande dans sa prière du matin “Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux remplis d’amour ; être patient, compréhensif, doux et sage” – inspirons-nous de la douceur forte, généreuse et sans cesse renouvelée de la Création.
- En contemplant Jésus. Les évangiles sont remplis de scènes dans lesquelles transparaît la douceur du Christ, à travers ses regards, ses paroles, ses gestes. En méditant l’évangile, nous comprenons combien c’est justement la douceur du Christ qui nous bouleverse.
Au chapitre 11 de l’évangile de Matthieu, Jésus nous dit d’ailleurs : “Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.” - En priant : Comme toute vertu, Dieu ne nous la refusera pas si nous la lui demandons. Prions Jésus de transformer nos cœurs, avec cette petite prière toute simple et pourtant si puissante : “Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien”.
En marche les doux ! Que la douceur du Christ rayonne sur toute la terre !
Alice Ollivier pour Hozana.org