Pandémie, vaccins, manifestations, incendies, chute de Kaboul, reconfinements, d’accord, pas d’accord, débats en tout genre, divisions et aigreurs… l’été quoique pluvieux a pu nous échauffer l’esprit. Et puis, il y a ce sentiment d’écroulement civilisationnel. Dans ce contexte j’ai entendu bien des chrétiens dire leur désespoir.
A quoi vous attendiez-vous ? Au Royaume de Dieu sur la terre ? Au progrès général du monde vers le bien, le beau, le vrai et le partage des mêmes valeurs ?
Ouvrons notre Bible, rien de nouveau sous le soleil. Si il faut travailler au Royaume du Christ maintenant, celui-ci n’est pas pour ici-bas. Jésus pose même la question de savoir si il trouvera la foi sur la terre quand il reviendra. Car il reviendra, il le promet dans l’Evangile. Alors il séchera nos larmes.
C’est là-dessus qu’il faut se recentrer, c’est en vue de cette rencontre qu’il faut déployer nos efforts pour faire le bien et annoncer l’Evangile. Elle est là notre espérance. Des personnes adhéreront au Christ qui sauve, pas des sociétés passagères.
Tout passera ; notre culture, notre civilisation, ce que nous avons bâti; mais le Christ lui demeure. Si nous nous recentrons sur l’Evangile, sur notre relation à lui, alors nous garderons la joie et l’espérance pour tout traverser en gardant l’essentiel dans le cœur.
Abbé Louis-Emmanuel Meyer