Parce-que nous voulons faire comme les habitants de Jérusalem quand ils ont accueilli Jésus. Ils avaient des palmes à la main et les agitaient pour acclamer Jésus qui est alors reconnu comme le fils de David, le Messie attendu par le peuple d’Israël. En agitant le buis béni nous nous associons à la joie de Jérusalem qui acclame Jésus comme Sauveur.
Mais cette joie est de courte durée. Dès que commence la messe, les lectures nous montrent que Jésus va être rejeté, torturé puis mis a mort sur la croix.
Le buis béni que nous placerons dans nos maisons, sur les tombes, etc. Doit être pour nous un rappel de la croix de Jésus. Le buis est un morceau de bois comme la croix du Christ. Lorsque nous faisons le mal par le péché nous transformons cette joie de l’entrée à Jérusalem en tristesse de la croix.
Mais nos rameaux sont faits aussi des feuilles bien vertes : c’est le signe qu’après sa mort sur la croix Jésus va ressusciter le jour de Pâques : il va vaincre la mort et entrer dans la vie nouvelle.
Une belle promesse pour nous tous qui sommes complices du mal. Si nous nous confessons, nous recevrons le pardon par la Croix de Jésus et notre âme retrouvera la fraîcheur et la joie du rameau vert.
Le buis béni nous redit que Jésus meurt et ressuscite pour nous sauver de la mort et du péché, ce qui nous permettra un jour d’entrer dans la vie éternelle du paradis.
Abbé Louis-Emmanuel Meyer