Le pape François, aux JMJ cet été, a commenté l’évangile de la rencontre entre Zachée et Jésus, en voici un extrait :
« Quand dans la vie, il nous arrive de viser en bas plutôt qu’en haut, cette grande vérité peut nous aider : Dieu est fidèle dans son amour pour nous, même obstiné. Cela nous aidera de penser qu’il nous aime plus que nous nous aimons nous-même, qu’il croit en nous plus que nous croyons en nous-même, qu’il est toujours le supporter pour nous comme le plus irréductible des supporters. Il nous attend toujours avec espérance, même lorsque nous nous refermons sur nos tristesses, ruminant sans cesse sur les torts reçus et sur le passé. Mais s’attacher à la tristesse n’est pas digne de notre stature spirituelle ! C’est même un virus qui infecte et bloque tout, qui ferme toute porte, qui empêche de relancer la vie, de recommencer. Dieu, au contraire est obstinément plein d’espoir : il croit toujours que nous pouvons nous relever et ne se résigne pas à nous voir éteints et sans joie. Parce que nous sommes toujours ses enfants bien-aimés.
Rappelons-nous de cela au début de chaque journée. Cela nous fera du bien chaque matin de le dire dans la prière : Seigneur, je te remercie parce que tu m’aimes ; fais-moi aimer ma vie ! Non pas mes défauts, qui se corrigent, mais la vie, qui est un grand don : c’est le temps pour aimer et pour être aimés. »