Beaucoup d’entre nous partent du principe qu’une personne est normale lorsqu’elle sait s’adapter selon l’échelle de valeurs culturelle, religieuse et sociale de son entourage. La personne qui décide d’agir différemment, souvent court le risque d’être considérée comme anormale. C’est le cas de Jésus qui, en ce dixième dimanche du temps ordinaire, soigne et guérit, le jour du sabbat.
“Il est bon de ne pas faire le mal, mais il est mauvais de ne pas faire le bien” déclare Saint Alberto Hurtado. Jésus, par ses gestes et ses paroles, n’a rien fait d’autre que de vaincre le mal sous toutes ses formes par le bien, et de vaincre l’absence d’amour par l’amour de Dieu. Et l’amour de Dieu conduit à se perdre pour l’autre, il ne choisit pas qui aimer, il aime toute l’humanité.
Être disciple de Jésus, c’est accepter aussi de donner un peu de folie à notre amour, c’est-à-dire de dilater davantage notre cœur afin qu’il soit capable d’aimer à la manière de l’Évangile. C’est vrai que ce n’est pas toujours facile. Surtout quand quelqu’un nous montre comment le faire avec simplicité et humilité, comme ce fut le cas pour Jésus. En ce jour des élections des représentants français au Parlement européen demandons l’aide de l’Esprit Saint pour éclairer notre discernement face aux choix que nous allons devoir faire.
Imitons Jésus en paroles et en actes dans cette folie de faire le bien autour de nous.
P. Jeff cs.