L’aumône, la prière et le jeûne, ces trois mots nous rappellent la caractéristique de ce temps-fort liturgique. Toutefois, quand nous entendons ces mots, nous ne sommes pas à l’aise car ils nous obligent à faire certaines choses que nous ne voulions pas. Si nous avons cette idée, peut-être est-il temps pour nous de redécouvrir la beauté de ce temps de Carême.
Pendant le carême comme pendant les autres temps, nous sommes toujours exposés aux tentations dans notre vie. Il y a beaucoup de fois, si nous sommes honnêtes, que nous nous laissons emporter par elles. Nous préférons faire ce que nous avons envie et suivre notre désir avec notre cœur endurci. Et voilà, le carême arrive comme un klaxon qui nous réveille.
Il nous invite à plonger dans notre cœur pour pouvoir revenir à la source de notre vie. Le jeûne nous permet de nous reconnecter avec nous-mêmes, de revoir le sens de notre existence. La prière nous aide à nous reconnecter avec Dieu et à aller plus loin avec lui. Quant à l’aumône, elle nous permet de nous reconnecter avec nos frères et sœurs autour de nous, de nous reconnecter avec la vie en dehors de nous.
En ce 1er dimanche de carême, nous écoutons que Jésus est allé au désert pendant 40 jours pour se ressourcer car le désert est le lieu de l’alliance, le lieu privilégié pour écouter Dieu et s’écouter soi-même. Voici l’invitation que ce carême nous lance : aller avec Jésus pour nous ressourcer et après 40 jours, nous pourrons en sortir avec lui pour proclamer la Bonne Nouvelle à tous.
Voici le temps favorable, voici le moment de redécouvrir notre source cachée.
Bon Carême à tous !
Père Thomas