Jésus rêve d’une communauté de frères et sœurs qui tissent des relations évangéliques. Souvenez-vous que l’Église n’est pas toujours une maison de « puretés angéliques » mais plutôt un « hôpital de campagne » où nous nous devons prendre soin les uns des autres.
La réconciliation ne signifie pas se forcer par politesse. Cela va au-delà de la vengeance. C’est un art, parce qu’il s’agit d’accompagner aussi nos frères et sœurs. Aimer une personne, ce n’est pas rester indifférent quand elle se fait du mal ; au contraire aimer exige discrétion, rencontre, écoute, patience, simplicité de cœur. Il faut beaucoup aimer et respecter l’autre pour prendre le risque de lui faire une remarque qui le contrarie, mais c’est une exigence qui est le fruit du commandement de l’amour et l’annonce même de l’Évangile.
Un enfant de Dieu est appelé à vivre la liberté de celui qui écoute et qui pardonne comme une seule réalité. Nous avons tous une habitude que nous devons changer. Qui ne se met pas à l’écoute vit souvent dans la prison de l’incompréhension, et celui qui ne pardonne pas vit dans la prison de la colère. Mais là où le péché s’est amplifié, “la grâce a surabondé”. La prière est vraiment notre seul refuge.
Courage! Que Dieu vous bénisse.
P. Jeff, cs