Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. C’est l’identité des disciples de Jésus au milieu du monde. Au premier abord cela semble accessible, facile à réaliser, car le sel et la lumière sont des éléments simples et très présents dans notre vie quotidienne. Pourtant, pour être vraiment sel et lumière cela n’est pas facile.
L’évangile de ce dimanche nous propose de « mourir » pour atteindre notre mission. Si le sel ne parvient pas à donner du goût et si la lumière n’éclaire pas, alors ils ne valent plus rien. Ainsi en est-il des disciples, s’ils se renferment sur eux-mêmes, alors ils sont morts : comme le sel fade et la lumière sous le boisseau. Mais s’ils acceptent de se donner, alors ils sont de grande valeur. Ils ne vivent que lorsqu’ils se donnent totalement.
Pour donner signification à notre vie, il faut nous donner et savoir comment se donner. Nous constatons qu’il y a beaucoup de maux autour de nous et nous ne parvenons pas toujours à les soulager. Et même nous contribuons parfois à ces maux par notre négligence, notre égoïsme et notre indifférence. Nous n’arrivons pas encore à donner le goût de l’évangile. Donc, nous devons reconnaître notre pauvreté et cela nous aide à demander la grâce de Dieu pour nous éclairer et nous aider à regagner notre salinité et luminosité pour pouvoir les donner au monde.
« En mourant » nous vivrons pleinement notre vie, comme les disciples de Jésus. Nous appartenons à Jésus, nous ne pouvons pas laisser la tristesse l’emporter sur nous, nous ne pouvons pas laisser la résignation et le fatalisme s’installer ». Avec ces mots, le pape François exhorte le peuple congolais à s’efforcer la paix, au cours de sa visite, ils sont aussi pour nous. En tant que disciples de Jésus, nous ne pouvons pas nous laisser emporter par l’indifférence et l’égoïsme. Nous devons donner goût et lumière à notre monde par les armes de l’évangile pour qu’à travers nos actes le monde rende gloire à notre Père qui est aux cieux.
Père Thomas