Le 20 janvier prochain, le Sénat examinera la proposition de loi n°23 visant à renforcer le « droit à l’avortement », adoptée en 1ère lecture par l’Assemblée nationale. Prétendant que l’accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse serait, aujourd’hui, de plus en plus difficile, le texte prévoit l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de douze à quatorze semaines et la suppression de la clause de conscience des professionnels de santé.
Ce n’est pas tout… en plein été un amendement très controversé a été adopté par les députés qui ajoute le critère de « détresse psycho sociale » permettant d’avoir recours à l’interruption médicale de grossesse sans aucun délai. Oui vous avez bien lu sans délai : autrement dit jusqu’à la veille de l’accouchement un avortement peut être fait. C’est pour ces raisons que les Évêques de France nous invitent à jeûner les vendredis 15, 22, 29 janvier et 5 février.
Je suis pris de nausée en écrivant ces lignes. Je mets pour votre méditation cette représentation d’un fœtus âgé de 14 semaines. Je vous épargne l’enfant concerné par le « sans délai » qui peut donc avoir ses jolis neuf mois…
Je sais que ces propos m’exposeront à de nombreuses critiques voire des insultes. Je m’en fiche pas mal, le Christ est mort pour avoir dit une vérité qui dérange. Et déjà Hérode avait cherché à l’éliminer nourrisson ; il semble qu’Hérode ait trouvé des disciples…
« Quarante ans leur génération m’a déçu, ce peuple a le cœur égaré, il n’a pas connu mes chemins. Dans ma colère, j’en ai fait le serment : jamais ils n’entreront dans mon repos ». (Psaume 94°)
Père Louis-Emmanuel