Un esprit saint dans un corps sain
C’est une phrase de Juvénal, un poète de la fin du Ier siècle, mais je l’ai un peu modifiée en remplaçant sain (de bonne santé) par « saint ». Juvénal, qui n’était pas chrétien, avait compris qu’on ne pouvait pas soigner le corps sans soigner l’âme.
Cette citation m’est venue en lisant la presse ces derniers jours: mois sans alcool, lundi sans viande, janvier sportif, alimentation sobre… Les journaux et leurs diététiciens réinventent l’eau chaude ; pour l’Église cela se nomme : ascèse, jeûne, pénitence, tempérance, sobriété…
La lutte contre la gourmandise par un équilibre de vie dans le manger, le boire et le dormir n’a pas attendu les idées parisiennes ou les études nutritionnistes.
Cet équilibre de vie débute par le soin de l’âme, temple de l’Esprit. Celui qui a de l’attention pour la vie de son âme risque peu de faire des excès avec son corps qui est « l’âme continuée ».
Aussi en janvier, les pères nutritionnistes de votre paroisse vous conseillent une cure de l’âme: – repas eucharistique fréquent (c’est loin d’être lourd), – adoration méditative matinale 7h à 8h à l’église St Pierre (une vraie relaxation). Ne cherchez pas à réinventer l’eau chaude, l’Église l’a fait pour vous il y a longtemps !
Abbé Louis-Emmanuel Meyer
