Il y a des gens qui aiment tout ce qui est nouveau : dernière mode, dernier ordinateur, dernier smartphone, dernière voiture. Il en est d’autres qui n’aiment pas le changement : maisons anciennes, antiquités, cuisine traditionnelle.
En exigeant la conversion, la première parole de Jésus dépasse l’opposition simpliste entre le nouveau et l’ancien. Il ne s’agit pas de changer pour changer, ni de revenir au passé, mais de modifier son comportement pour l’ajuster à ce que Dieu nous appelle à vivre.
Cela n’est jamais terminé. S’arrêter en cours de route, c’est cesser de se convertir, donc cesser de vivre en baptisé et en disciple. Un chrétien statique n’est plus un disciple, mais devient une statue.
Il est des situations où la nécessaire conversion devient une urgence. C’est le cas lorsque retentit la prédication de l’Evangile : là, il ne s’agit pas de tergiverser : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est proche » dit Jésus. « Le temps est limité » écrit saint Paul. Quand le Salut est offert, il est vital de l’accueillir.
Concrètement : qu’est-ce qui, en moi, a besoin d’être converti ? Quelle attitude, quel comportement, quelle parole, quel regard, quelle manière de prier ? « Seigneur enseigne-moi tes voies. Fais-moi connaître ta route… » (Psaume 24)
Père Bryan SULTANA