Depuis plusieurs semaines, il se savait que Cash Investigation travaillait sur la question de la pédophilie (de la pédophilie dans l’Eglise, les autres contextes n’étant pas manifestement pas dignes d’intérêt). Il semble que, arrivant alors que la « bataille » est passée, Elise Lucet se soit employée à donner une tournure scandaleuse et conflictuelle à des échanges qui ne l’étaient pas pour justifier son émission, n’hésitant pas à interpeller des personnes absentes pour simuler un refus de l’échange, et à se mettre en scène dans des saynètes qui empruntent davantage à la comédie qu’au travail journalistique.
C’est particulièrement regrettable s’agissant d’un sujet spécialement grave, que de nombreux journalistes ont pu traiter avec sérieux – comme dans cet article que nous relayons ici – et qui ne se prêtent pas aux mises en scène personnelles.
Vincent Neymon, porte-parole adjoint et directeur de la communication de la Conférence des Évêques de France et, à ce titre, chargé des relations avec les medias, choqué par ces méthodes, a pris l’initiative de les rapporter dans un texte édifiant, repris ci-dessous.
Sa lecture laisse une question ouverte : quand le chevalier blanc manque à l’éthique, à quoi sert-il pour le monde ?
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