« La réconciliation vers laquelle nous sommes poussés n’est pas simplement notre initiative » a tenu d’abord à préciser le Pape François. Car « avant d’être un effort humain de croyants qui cherchent à surmonter leurs divisions, c’est un don gratuit de Dieu. »
Comment faire alors pour accomplir ce don ? Pour le Saint-Père, il faut des sacrifices, car sinon, la réconciliation dans le Christ ne peut se réaliser. « Les ambassadeurs de la réconciliation sont appelés à donner leur vie, à ne plus vivre pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux » a ajouté le souverain pontife.
Pour l’Eglise, « pour chaque confession chrétienne, c’est une invitation à ne pas se fonder sur les programmes, sur les calculs et les avantages » a rappelé le Pape François. A ne pas aussi se fier aux opportunités et aux modes du moment. Non, il faut chercher la vie en regardant toujours la croix du Seigneur. « C’est également une invitation à sortir de tout isolement » a t-il souligné en ajoutant : « Une réconciliation authentique parmi les chrétiens pourra se réaliser lorsque nous saurons reconnaitre les dons les uns des autres », et d’apprendre les uns des autres.
Autre piste pour proclamer cet évangile de la réconciliation, c’est de reléguer son vieux style de vie dans le passé. Si « jeter un regard en arrière » peut purifier la mémoire,a dit le Pape, « être rivé au passé » peut paralyser et empêchera de vivre le présent. Il faut donc « Nous orienter vers un avenir nouveau, ouvert à l’espérance, un avenir dans lequel les croyants seront unis ».
« Allons de l’avant sur notre chemin de réconciliation et de dialogue » a conclut François. Et ce, pour « évangéliser ensemble, pour aimer et servir ensemble, surtout ce qui est plus pauvre et plus délaissé ».
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