Les célébrations du centenaire de la mort du Bienheureux Charles de Foucauld, décédé le 1er décembre 1916 à Tamanrasset en Algérie, prennent fin ce jeudi 1er décembre 2016.
Durant toute cette année, les membres de sa famille spirituelle ont, à travers diverses initiatives, permis une découverte ou redécouverte de la vie, de la personnalité et du charisme du Frère Charles. A travers les évènements, les rencontres, la recherche de foi, Charles de Foucauld a posé dans sa vie des questionnements significatifs. Ils ont provoqué chez lui, physiquement et spirituellement, des déplacements qui l’ont mené en Syrie, en Terre sainte puis en Algérie les 15 dernières années de sa vie, particulièrement dans le Sahara comme une simple présence aimante au milieu des Touaregs. Il a été un «amoureux de l’humanité». Au cœur de cet amour il s’est posé la question de la rencontre avec Dieu et de la manière de le faire connaître aux autres à travers une vie de bonté et de fraternité qu’il a voulue universelle. Charles de Foucauld spécialiste de la civilisation touareg Charles de Foucauld connaissait l’arabe et l’hébreu. A Nazareth, il a approfondi la spiritualité qui allait guider sa vie, une spiritualité centrée sur le mystère de l’Incarnation et qui tend à reconnaître la présence de Dieu dans la vie quotidienne, à tout moment et en tout lieu. Pour lui le mot-clé était fraternité. Béatifié par Benoît XVI, le 13 novembre 2005, il a laissé de nombreux écrits, notamment des lettres à sa famille et à ses proches, et des ‘cahiers’ dans lesquels il met sur papier ses réflexions quotidiennes aussi bien que ses publications scientifiques.
Son témoignage nourrit aujourd’hui les quelques 13.000 membres de sa famille spirituelle. Interrogé par Jean Charles Putzolu, Pierre Sourisseau, archiviste de la postulation de la cause de Canonisation de Charles de Foucauld, et auteur de Charles de Foucauld 1858-1916 aux éditions Salvator, revient sur une vie hors du commun.